Violences dans les taxis : en moins de deux mois plus de 20 chauffeurs sont assassinés
Violence dans les taxis : en moins de deux mois plus de 20 chauffeurs sont assassinés
Le groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC) a organisé une conférence de presse ce 3 octobre 2024 à Yaoundé, dans l’optique de prendre des mésures fortes face à l’insécurité grandissante dans les transports par taxi.
» À partir de 16h30-18h, les agressions se passent presque toutes les minutes « , a déclaré un usager. Ces violences sont de plus en plus fréquentes dans les taxis qui opèrent dans les grandes villes » ceux qui font les mauvais trucs dehors là, ce sont des gars qui dorment dehors, des mauvais gars. Il faut chercher à trouver les gars là et écarter contre les gars qui travaillent bien « , a indiqué Moses Moukong, chauffeur. Une situation triste et vraiment déplorable » cela fait qu’on ne sait plus qui est chauffeur de taxi qui ne l’est pas. Les gens disent que ce sont les taximen qui aggressent alors que ces derniers ont été tués par des bandits « , a souligné Mouncherou Amadou, président national du Syndicat des chauffeurs du Cameroun.
Les responsables du Grouoement desTransporteurs Terrestres du Cameroun choisissent l’option de monter au créneau ,pour dénoncer ce phénomène qui crée la psychose au sein des familles,tout en cherchant des solutions adéquates. À date, le secteur de transport par taxi fait l’objet de l’augmentation exporentielle des actes de violence dans les villes de Douala et de Yaoundé depuis un certains temps. Les rapts, les viols, les assassinats, les agressions sont de plus en plus cités parmi ces violences dont sont victimes les usagers. Des actes perpétrés par les individus sans foi ni loi, qui ont assassiné près de 20 chauffeurs de taxi en moins de deux mois, dans la région du Centre » le phénomène d’insécurité vécu dans le transport urbain par taxi résulte de la combinaison de nombreux facteurs, dont le transport clandestin auquel se livre certains acteurs en marge de la réglementation en vigueur. Ceci , malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics » ,martèle IBRAHIMA YAYA, président national du GTTC.
Face à ce constat aux multiples conséquences, les president des syndicats emettent le voeu qu’une réunion de crise soit organisée avec les différents responsables et acteurs du transport urbain par taxi afin de trouver un concensus pour » mettre hors d’état de nuire les malfrats qui ont infiltré le noble métier de taxi de ville et pertubent la quiétude des citoyens ».
En outre, le Groupement des Transporteurs Terrestres du Cameroun préconise le contrôle systématique de tous les taxis avec l’identification des numéros de portière de taxi pour l’harmonisation du fichier numérique; la réinstauration d’une autorisation de sortir de la ville délivrée par ine organisation patronale ou syndicale entre autres. Ainsi que la mise sur pied d’une task-force, qui sera placée sous la supervision des Départements ministériels en charge de l’Administration Territoriale et des Transports.
SD
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