Cameroun / PLAN international/ Rapport Mondial 2024 : situation des filles en zone de conflit.
Cameroun / PLAN international / Rapport 2024 : situation des filles en zone de conflit
Le Rapport Mondial 2024 sur la situation des filles et des jeunes vivant en zone de conflit a été présenté ce 29 octobre 2024 à Yaoundé, sous la présidence , du ministre de la Promotion de la Femme et de Famille , Marie Thérese Abena Ondoua. C’était présence du Représentant Résident PLAN International , les membres du gouvernement , les responsables de plusieurs Administrations , et corps assimilés.
9 995 participants provenant de 10 pays (Cameroun, colombie, Ukraine, Philippines, Nigeria, Liban…) ont pris part à cette étude, plus 104 autres suplémentaires. Il est dit que le conflit armé touche tout le monde, mais chacun en ressent les effets , de manière différente. Le Rapport s’est penché sur les dimensions sexospécifiques du conflit, en mettant l’accent sur les besoins et les droits des filles et des jeunes femmes qui en période de conflit , comme en période de paix et d’abondance sont souvent négligées. Chair à canon désabusé, les filles et jeunes femmes n’ont que leur chaire pour amortir toutes ces violences, Kimberly salla est la preuve vivante de ce mélodrame , qui a 23 ans , elle est devenue le père et la mère d’une famille,par la force de la nature humaine » il fallait que j’assiste la famille , envoyer les petits à l’école ».
D’après ce Rapport Mondial 2024 sur la situation des filles et des jeunes femmes, 27% de ces couches sociales subissent de violences basées sur le genre, 39% se sentent moins en securité que les garçons, une situation qui plonge 55% des jeunes filles dans les troubles du sommeil » il faut agir maintenant. Il faut que les enfants surtout les filles aient l’opportunité de partir à l’école en sécurité », a déclaré Mohamed Ibrahima BAH, Représentant Résident PLAN International Cameroun.
Dans la même veine, les filles ont également des droits et espèrent au bonheur « l’épanouissement de la jeune fille , qu’il s’agisse des conflits, qu’il s’agisse de la guerre, il faut que tout cela cesse pour que cet environnement propice leur permettant de s’épanouir » a martelé , Marie Thérese Abena Ondoua, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.
Assuré un développement harmonieux sans risque de violence basée sur le genre, en tout temps, aux filles et aux jeunes femmes , c’est le souhait du gouvernement du Cameroun ainsi que celui de ses partenaires au développement.
SD
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