MINADER : La mise sur pied d’un projet de développement des chaines de valeurs Agricoles (PDCVA)

MINADER : La mise sur pied d’un projet de développement des chaines de valeurs Agricoles (PDCVA)

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural a entrepris un processus de développement des chaines de valeurs du Cacao, Café, Cajou et Poivre (PD-CV3CP), avec l’aide de la Banque Africaine de Développement(BAD).

Les acteurs de la filière Cacao, Café, Cajou et Poivre, ainsi que les représentants des différents sectoriels, se sont réunis ce 13 décembre 2024 à Yaoundé, en faveur d’un atelier national de présentation de document de formulation du projet de Développement des chaines de Valeurs du Cacao, Café, Cajou et Poivre (PD-CV3CP). Les travaux étaient présidés par le ministre de ‘Agriculture et du Développement Rural, Gabriel BAÏROBE.

L’agriculture est la base de la sécurité alimentaire dans un pays , de ce fait, elle se présente comme un véritable levier d’emploi pour les jeunes et surtout les femmes. En effet , ce projet vise à accroître la valeur ajoutée des filières Cacao, Café, Cajou et Poivre par la création de richesse partagée et d’emploi; l’accompagnement des acteurs dans la production, la transformation, les infrastructures et la recherche des débouchés pour la commercialisation. Il serait surtout question dans ce programme de promouvoir le développement des entreprises des femmes et des jeunes; appuyer et faciliter l’accès aux infrastructures, équipements et outils, pour le développement des chaines de valeurs; améliorer la productivité et la compétitivité des chaines de valeurs; faciliter l’accès au crédit; entre autres.

Le ministre , dans son discours de circonstance, n’a pas manqué d’éloge à l’endroit de la BAD , un partenaire financier qui  » est très soucieuse pour l’émergence de notre agriculture , surtout le développement des chaines de valeurs avec la transformation des produits agricoles, a mis en place une stratégie qui vise à créer les conditions d’une croissance plus inclusive , fondée sur la diversification économique et particulièrement le soutien au développement des chaines de valeurs agricoles que sont: le blé, l’huile de palme , les poissons, le manioc, le cacao, le coton, la noix de cajou, le café, le sorgho, le maïs et le soja » .

Pour sa mise en application, le PD-CV3CP devrait être adressé au PDCVA (Projet de Développement des Chaines de Valeurs Agricoles), d’ou un appel d’offre lancé qui a permis le recrutement IDEA consult International, pour la formulation du projet de développement des chaines de valeurs de cacao, café, cajou et poivre . Ce Groupe doit collecter les données necessaires auprès des structures d’appui, d’encadrement et des acteurs de chaines de valeurs ciblées; organiser les ateliers inter-régionaux de restitution et de validation des données collectées; analyser les données et formuler le projet préliminaire , et pour finir organiser un atelier national de validation du projet afin de produire un document final projet. Un document préliminaire de PD-CV3CP, de 4 volumes a été produit à la fin de cette phase. La présentation de ce document aux parties prenantes constitue le centre d’intérêt de la rencontre de ce jour, en vue de reccueillir les suggestions pouvant servir dans la réalisation du document final de formulation du projet de développement des chaines de valeurs de cacao, café, cajou et poivre. Un projet qui entre en droite ligne avec la SND30, si cher au Président Paul BIYA.

Réaction :

Mourad Gdoura, Ingenieur Agroéconomiste/Directeur Adjoint, Expert en stratégie de développement/IDEA Consult International  » il faut dire au départ que , pour ce projet de formulation du projet de développement des chaines de vale du cacao, café, cajou et poivre , on a défini quatre composantes techniques: une composante dédiée aux infrastructures, une composante dédiée à la possibilité d’accês au créfit, une composante dédiée à l’appui institutionnel et une composante dédiée à l’entreprenariat et l’agrobusiness, bien sûr qu’il y a toujours une composante gestion, dont la mise en place de chaque composante a été dédiée à une structure d’appui, que ce soit les acteurs ou bien les circuits d’appui concernés, moyennant une autre gestion du projet. C’est un travail qui passe que ce soit par une gestion technique ou avec les autres modalités de gestion, sous forme de convention avec les acteurs, les institutions. On peut citer certaines comparaisons,par exemple pour faire la recherche sur les semences , on signe les conventions avec l’IRAD, les conventions de renforcement des capacités avec IDEA, les conventions pour le financement avec CBC. On a prévu un financement spécifique, assez particulier , c’est un point de financement qui va être dédié à ces quatre filières, et donc. C’est CBC qui va gérer, donc il y a des conventions à gerer avec CBC , pour qu’elle puisse attenuer ce vivre ensemble. Le projet s’élève à 175,4 milliards de FCFA sur cinq ans.. De point de vue repartition, de point de vue infrastrures, c’est à peu près 9% de fonctionnement et 91% pour les investissements, et il y a la part du lion, c’est pour les travaux. Il y a également à part égale entre, autour de 20 à 25% pour tout ce qui est service et équipements « .

SD

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