Cameroun: Le Comité National de Pilotage du Projet de Relance et de Développement de la Région du Lac Tchad(PROLAC) tient sa quatrième session ordinaire

Cameroun: le Comité National de Pilotage du Projet de Relance et de Développement de la Région du Lac Tchad (PROLAC) tient sa quatrième session ordinaire.

Ce vendredi , 17 janvier 2025 à Yaoundé, le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey a présidé, la quatrième session ordinaire du Comité National de Pilotage du Projet de Relance et de Développement de la Région du Lac Tchad(PROLAC), dont l’objectif est consacré à l’examen et à la validation du rapport de suivi technique des activités du projet sur le terrain.

Les membres du Comité Tchnique de Suivi (CTS) des activités du PROLAC, bras séculier du Comité National de Pilotage étaient sur le terrain, afin d’avoir une vue globale de l’état de mise en oeuvre des activités sur le terrain, en concertation avec les services déconcentrés de l’État, échanger avec les bénéficiaires directs du projet , et interagir avec les responsables de l’Unité de mise en oeuvre du PROLAC. Une descente sur le terrain qui s’est effectuée avant la tenue de cette quetrième session ordinaire du PROLAC donc  » la résolution majeure , c’est la pérénnisation de ce qui a été fait, beaucoup d’arbres ont été plantés, des forages également, des routes. Il question de chercher les voies et moyens pour d’abord consolider ces acquis là, mais également les étendre à certains départements qui ont la même configuration géographique que le département de Logone et Chari, notamment: le Mayo-Sava et le Mayo-Danay « , a martelé Midjiyawa Bakari, Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord.

Le PROLAC, fruit de la coopération entre la Banque Mondiale et le Cameroun, est mis sur pied dans 10 communes du département du Logone et Chari , région de l’Extrême-Nord, affectées par les exactions de Boko Haram et les effets néfastes du changement climatique. Son objectif est d’améliorer les conditions d’existence et de résilience des populations riveraines , en leur offrant des facilités d’accès aux infrastructures de mobilité rurale, de croissance économique et d’emploi, ainsi que des opportunités pour leur activités économiques. Le projet soutient aussi les investissements productifs publics, en améliorant l’accès aux moyens de subsistance et aux liaisons de transport rural dans la région de l’Extrême-Nord.

Les composantes du projet:

PROLAC s’articule autour de cinq composantes principales :

1/ Mise en place d’une plateforme régionale de gestion des connaissances à l’effet de mieux capitaliser tout le savoir généré grâce à la réalisation des études autour du bassin du Lac Tchad.

2/ Facilitation de la mobilité rurake en vue de permettre l’acheminement des productions agricoles vers les marchés locaux;

3/ Développement des chaines de valeurs agricoles en vue de contribuer à la mise en place des activités génératrices de revenus dans la zone;

4/ Gestion des projets;

5/Intervention d’urgence contingente.

Le PROLAC entame en 2025, sa dernière année de mise en oeuvre, un projet de la volonté du Chef de l’État , Paul Biya, qui couvre le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigeria à travers le projet multisectoriel de sortie de crise pour le Nord-Est du Nigeria. Il est administré par un comité régional de Coordination (CRC) , avec une présidence rotative.

Réaction:

ABICHO MAHAMAT, Coordonnateur National/PROLAC  » le comité est satisfait de l’action qui a été méné par le projet, à ce jour. Globalement, l’état de mise en oeuvre est très satisfaisant. En terme de consommation budgétaire, engagement plus décaissement aux victimes , nous sommes à plus de 87%, ce qui reste aujourd’hui comme budget pour la ligne, c’est cinq milliards . Les actions sur le terrain ont touché toutes les populations. On a travaillé avec toutes les communes. La particularité de cette année , c’est que le projet a adressé les questions des inondations, ce qui n’était pas dans son mandat, comme il y avait une situation d’urgence, il fallait appuyer la population face aux inondations, avec les digues pour faire protéger les populations , avec les semences améliorées, avec les angrais, avec les pirogues et avec les motopompes , pour ceux qui ont regardé la télé, toutes les maisons étaient englouties. Il fallait les motopompes pour puiser de l’eau , les maisons étaient coupées, les gens nageaient pratiquement pour sortir et aller en ville. On a donner les piroques qu’ils puissent sortir de leur maison, et le cas le plus grave est celui des élèves qui etaient dans leur maison, il fallait les transporter avec les pirogues , pour qu’ils partent à l’école. 2025 va continuer avec ce qu’on a déjà fait, on a les chantiers de route qui vont démarrer et on va les achever, on a les plans de développement communaux qui vont être réalisés, on a déjà fait les 3/4, dont on va achever les 7 autres. Cette année, on va beaucoup mettre l’accent sur la pérénisation des ouvrages déjà mis en place » .

SD