ONU FEMMES : le système des Nations Unies célèbre le 8 mars autour d’un partage d’expérience
ONU FEMMES : le système des Nations Unies célèbre le 8 mars autour d’un partage d’expérience
La journée du 8 mars célébrée chaque année dans le monde est une occasion pour faire le bilan et commémorer les réalisations socio-économique, culturelles et politiques en faveur des droits des femmes. Elle se présente aussi comme une journée de sensibilisation pour un monde plus juste et plus équitable pour les femmes et les filles. Le système des Nations Unies s’est donc réuni à l’occasion de cette journée internationale des droits des femmes au siège de L’ONU FEMMES , ce 7 mars pour un partage d’expériences.
Le thème de cette année 2024 « investir en faveur des femmes, accélérer le rythme » est aussi associé au thème prioritaire de la 69 ème session de la commission de la condition de la femme » accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles en luttant contre la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement avec une perspective de genre « , a déclaré la Représentante,résidente de l’ONU FEMMES Cameron
Cet après midi, il sera surtout question d’une causerie , d’un échange et de partage sur les actions menées par l’ensemble des Organisations du système des Nations Unies pour faire avancer la cause de la femme au Cameroun.
L’ONU FEMMES entant que antité des Nations Unies, elle est chargée de l’égalité des sexes et de l’automonisation des femmes, de mener les activités principalement en faveur des femmes. Selon leur chronogramme, leurs activités sont centrés sur un triple mandats ; d’abord le mandat normatif qui apporte son soutien à la révision et/ou à l’élaboration des lois. Puis le mandat de la coordination , soutien à la prise en compte du genre dans les activités des agences des Nations Unies et autres membres du groupe thématique genre et enfin le troisième mandat dit opérationnel est divisé en quatre parties : 1- la gouvernance et la participation politique des femmes; 2- le renforcement du pouvoir économique des femmes ; 3- la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ; 4- les femmes en faveur de la paix et la sécurité et en action humanitaire.
Le représentant du Bureau International du Travail pour sa part souligne que la journée internationale des droits des femmes n’est pas une fête, une façon de réclamer les droits. Le thème de cet année » investir en faveur des femmes, accélérer le rythme » est assez édifiant » nous ne faisons que ça depuis quelques années. Nous avons mis en place un club de petite entrepreneure de s femmes, une ressource de closing femme entrepreneuriale au niveau de GICAM, former 400 femmes dans le développement des petites affaires. Elles sont suivies et sont dans presque tous les secteurs. Nous avons travaillé dans le Nord et l’Adamoua, en les amenant à être autonome. Elle ont constitué un réseau de femmes d’affaires que nous accompagnons . Près de 2 900 femmes sont formées et elles développent leurs affaires. Nous avons signé un accord de partenariat avec le ministère des Affaires Sociales (MINAS) pour aider ces femmes à légaliser leur union et faciliter l’accès à l’acte de naissance » Représentant BIT Cameroun.
pour le responsable de l’UNDP, le travail que » nous faisons est d’informer les gens sur les droits des femmes et des filles en soulignant l’importance des droits humains d’égalité de sexe et l’accès à la justice parce qu’on a remarqué qu’il y a un grand problème de non accès à la justice et aussi nous avons travaillé pour renforcer les compétences des participants, pour reconnaître et signaler les cas de violences pour soutenir les survivants. Nous avons voulu impliquer les hommes et les garçons dans les discussions, pour les sensibiliser , les engager dans la lutte contre les violences faites aux femmes, nous sommes conscients que sans l’implication des hommes, le travail à faire sera difficile. Nous allons travailler sur le renforcement des capacités, sur les droits de l’homme et de la violence basée sur le genre pour les femmes et filles réfugiées urbaines et déplacées internes » , Responsable de l’UNDP.
Le Haut Commissariat aux Réfugiés ( HCR) veille sur les personnes qui ont fui leur pays pour des raisons de guerre ou même de conflit et les apatrides. C’est le cas de nombreux refugiés Nigérians et Centrafricains entassés dans les régions du Nord et de l’Est Cameroun .
Les femmes ont été toujours victimes des discriminations et de violences » chacun de nous est interpellé à faire sa part de travail. Nous ne pouvons pas nous attendre à voir un changement si chacun ne fait pas son travail , tout le monde est interpellé pour mettre la main, améliorer encore la condition de la femme. Les médias doivent véhiculer les bons messages et ne pas toujours donner l’image négative des femmes. Ce qui est fait est déjà fait, je pense qu’on peut faire mieux « , a déclaré Marie Thérèse ABENA ONDOUA, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.
C’est autour d’un verre d’eau gracieusement mis à la disposition des participants par l’ONU FEMMES que les échanges et partages d’expérience se sont déroulés.
Les Organisations des Nations Unies telles que UNDP, ONU , FEMMES, BIT, HCR …ont pris part à cette session de partage d’expériences sur le thème » investir en faveur des femmes, accélérer le rythme » organisé par l’ONU FEMMES.
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