L’exécution physico-financière du BIP : mauvaise performance en 2023
L’exécution physico-financière du BIP : mauvaise performance en 2023
C’est la quintessence des travaux de la deuxième session du comité national de suivi de l’exécution physico-financière du budget (BIP) d’investissement public tenus à Yaoundé, le 16 mai 2024.
L’exécution du budget d’investissement public a été insuffisant en 2023. Elle était de 74,56% en 2022 et de 63,33% en 2023. C’est la principale idée issue de la deuxième session du comité de suivi de l’exécution physico-financière du budget d’investissement public . Pour l’année en cours, les projets de première génération doivent continuer, les grands projets de deuxième génération doivent se poursuivre ; la poursuite de la mise en œuvre des plans et programmes de reconstruction des régions en crises ; la mise en œuvre de la politique d’import subtitution et le maintien de la veille sécuritaire et sanitaire, par ricochet , le BIP se chiffre à 1418,63 milliards de FCFA » suivant le compte rendu qui m’à été fait globalement de ces travaux, le taux d’exécution du budget d’investissement au 30 décembre n’est pas satisfaisant. Mais je crois que ça n’a pas trop impacté sur le niveau de notre économie, étant donné que celle ci est quand même restée résiliente », a souligné Rosette AYAYI, présidente du comité de suivi de l’exécution des projets d’investissement public, cette dernière explique la mauvaise exécution des projets par des » projets à financement conjoint qui ont eu quelques problèmes dans leur exécution ». Une situation qui a impacté le BIP de manière générale, avec un taux de réalisation physique qui s’élève à 55,90% aujourd’hui contre 75,96% pour l’exercice précédent. Les projets à financement conjoint dont les conventions ont été signés entre 2019 -2023 expliquent cette diminution de BIP.
Les années 2018-2020, en prélude à la CAN 2021 ont été marquées par l’ exécution des grands projets à financement conjoint extérieur, des projets qui ne sont plus pris en compte au profit des nouvelles conventions de financement, surtout pour les projets dont le niveau d’exécution peine à atteindre le niveau maximum et pour cause l’insuffisance de la maturation des projets , il y a des difficultés qui reviennent telles que la signature des avenants avec une incidence financière au-delà du plafond prévu, la maturation insuffisante de certains projets entre autres.
Pour cette deuxième session, le comité travaille afin de remédier à quelques manquements observés dans l’exécution des projets d’investissement public.
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