Réajustement des prix du carburant : patronat et syndicat se concertent avec le MINTSS
Réajustement des prix du carburant : patronat et syndicat se concertent avec le MINTSS
Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire OWONA, s’entretenait ce 19 février 2024 dans la salle de conférence de son département ministériel, avec les partenaires sociaux , notamment : le patronat et les confédérations syndicales, suite au réajustement des prix du carburant à la pompe. Une démarche devant abouti à la revalorisation du Salaire minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
Le récent aménagement des prix du carburant à la pompe, nécessite des mesures d’accompagnement. La revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) est à nouveau sur la table de négociation.
Les membres du patronat, des confédérations syndicales et le ministère du Travail et de la Sécurité Sociale se sont réunis ce jour, pour s’accorder sur leur violon » c’est une décision du gouvernement, ils ont donc pour obligation de l’appliquer, mais les industries veulent les mesures correctives qu’elles soient fiscale ou autres et doivent être appliquées par filière. Nous avons demandé le SMIG à 100 milles FCFA, l’augmentation de la pension retraite . L’arrêt de tous les taxes comme la CRTV et le Crédit Foncier » a déclaré Samuel KONDO, Pdt. Syndicat des industriels du Cameroun.
Cette démarche entreprise par le gouvernement est de pouvoir parvenir à une solution concertée Isaac BISSALA , président Confédéral » nous avons demandé la révision et la négociation des conventions collectives. Nous pensions que c’est à partir des conventions collectives qu’ on pourra essayer d’élever le niveau de vie de tous les travailleurs . »
Au terme de cette concertation, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire OWONA , a annoncé une rencontre tripartite entre l’État , le patronat et la confédération syndicale.
La dernière revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) date du 21 mars 2023 , soit 41 875 f pour les Agents de l’État, 45 000f pour le secteur agricole et 60 000 pour les autres secteurs d’activités. A ce jour, plusieurs entreprises se sont déjà appropriées cette donne à savoir : celles relevant du commerce , des hydrocarbures et de l’exploitation forestière.
Laisser un commentaire