Cameroun: Yaoundé abrite une conférence de l’Association Internationale Alzheimer
Cameroun: Yaoundé abrite une conférence de l’Assocuation Internationale Alzheimer

L’Association Internationale Alzheimer se tient à Yaoundé, la capitale du Cameroun du 25 au 26 février 2025, connue sous le nom de AAIC Neuroscience Next. Il est question d ‘une conférence hybride , gratuite, visant à soutenir et à mettre en avant la nouvelle génération de chercheurs et de cliniciens spécialisés dans la maladie Alzheimer et la démence.
Cette conférence propose un programme scientifique virtuel diffusé en direct depuis des hubs situés à travers le monde, notamment à Yaoundé, au Cameroun. Les participants ont un avantage certain, ils bénéficient de présentations, sur les dernières avancées en matière de recherche sur la maladie d’Alzheimer et la démence.
Réaction
Léonard Ngarka, Médecin neurologue à l’hôpital Central de Yaoundé/ Enseignant FMSB /Université Ydé I
» nous avons un congrès international sur la maladie d’Azheimer, qui rassemble les neurologues du Cameroun, Tchad, Centrafique, avec les experts qui viennent des autres pays pour échanger sur la maladie d’Alzheimer, quels sont les nouvelles approches diagnostiques et de prise en charge de cette pathologie. C’est la première fois que le Cameroun abrite cette conférence. Douze pays dans le monde entier ont été sélectionnés pour être hôte de cet évènement, et c’est un grand privilège pour le Cameroin d’être hôte.,ça se tient chaque année, nous espérons qu’ avec les échanges que nous avons eu , peut-être dans le futur, on peut aussi nous selectionner comme expert, pour partager les connaissances sur cette pathologie qui est vraiment développante et impacte énormement sur le plan social, cognitif et économique la population Camerounaise. L’Alzheimer est une pathologie neurologique dans laquelle, on a une perte de la mémoire, associée à d’autres fonctions cognitives supérieure, d’une manière qui est tellemenr sévère pour avoir un impact sur l’activité économique de la personne en question. On se disait que cette pathologie était plus fréquente en Occident, mais depuis un temps, on a de plus en plus des malades qui soufflent de cette pathologie dans notre milieu. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela: 1_ notre population est veillissante, 2_ le facteur de risque de la maladie d’Alzheimer qui va aussi croissant dans notre milieu, et qui contribue à augmenter la prévalence et l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Il faut avoir des séminaires comme ça là pour échanger les connaissances et voir comment on peut faire pour éduquer la population, former les médecuns et les experts pour la prise en charge. On peut prévenir la maladie d’Alzheimer en gérant les facteurs de risque (sédentarité,hypertension, AVC. Diabète dépression…) , il faut S’impliquer dans les activités cognitives, faire régulièrement le sport, bien dormir, eviter le stress, ces facteurs peuvent nous éloigner de la maladie d’Alzheimer. Il n’y a pas encore un traitement curatif, cependant il existe des traitements pour améliorer la qualité de vie du malade. La maladie d’Alzheimer touche la population à partir de 60 ans en montant, mais on trouve des cas d,’âge un peu plus jeunes, la simple raison qui est liée à notre style de vie. La stigmatisation aggrave la situation des malades, généralement associée à la sorcellerie, ce qui fait que les gens ne cherchent pas à venir à l’hôpital le plutôt que possible, et on laisse progresser la maladie qui continue à pourir la vie du malade en question, parfois on peut les emmener chez le marabout , parcequ’on veut enlever le sorcier qui est entré dans la personne, effectivement, ce n’est pas le cas . Je ne suis pas entrain de dire que les médicaments traditionnels ne sont pas efficaces, nous croyons en la médecine traditionnelle, mais ces médicaments ne sont pas bien quantifiés. Dans notre Association Brain, nous faisons des recherches sur les plantes. Il y a un de mes collègues qui a fait la recherche sur le Bita kola, qui a montré qu’ il peut renverser, améliorer, les troubles communitives chez les rats. Nous avons pour objectif d’étudier ce bita kola chez les êtres humains » .

SD
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