Cameroun-zones agroécologiques Soudano-Sahelienne, des Hautes-Savannes Guinéennes et Hauts plateaux: l’inventaire de gaz à effet de serre de 2010-2022
Cameroun – Zones Agroécologiques Soudano-Sahelienne, des Hautes Savanes Guinéennes et des Hauts plateaux: l’inventaire de gaz à effet de serre de 2010-2022
Mbankomo, une localité dans la région du Centre a abrité le 23 août 2024, un atelier de présentation du bilan carbone du secteur de l’agriculture, foresterie et autres affectations des terres, dans les zones Agroécologiques Soudano- Sahelienne, des Hautes Savanes Guinéennes, et des Hauts Plateaux. Le travail a été réalisé par l’ Observatoire National sur les Changements Climatiques pour la période allant de 2010 -2022.
L’accord de Paris sur le climat prévoit dans ses articles 5, 6, 7, et 9, les mécanismes de financement qui visent à retribuer sur la base des résultats, les efforts des actions ménées par les pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ainsi que la séquestration du carbone à travers la gestion durable des forêts. L’accès à ces financements est conditionné par la fourniture des informations robustes, fiables, crédibles sur les stocks de carbones séquestrés, évités ou réduits. C’est dans ce contexte que l’Observatoire National sur les Changements Climatiques a fait un travail d’inventaire de gaz à effet de serre dans les 5 zones Agroécologiques du Cameroun conformément à l’une de ses missions qui stippule » réaliser les inventaires annuels de gaz à effet de serre et le bilan carbone annuel par secteur d’activité socioéconomique dans les zones Agroécologiques du Cameroun « .
Il ressort de cette étude ménée sur le changement climatique par l’Observatoire National que le Cameroun est un reservoir de carbone avec un potentiel de stock estimé à environ moins 4 millions gigas grammes de dioxide de carbone equivalent. C’est donc un potentiel que devrait exploiter le pays pour booster son développement économique » ce potentiel peut être valoriser dans différents domaines, notamment en terme d’échange, une partie de service de la dette de notre pays peut être rembourser. Ce potentiel peut également être utilisé pour un certains nombres d’activité, par exemple le transport de masse « , a laissé entendre le Pr.Joseph A. Amougou, Directeur Général de l’Observatoire Natiinal sur les Changements Climatiques(ONACC).
Ce bilan carbone se présente comme un outil d’aide à la prise des décisions, qui s’appuie sur un ensemble d’informations techniques qu ‘il va falloir maitriser dans le cadre de négociations internationales.
À titre illustratif, les pays du bassin de l’Amazonie et ceux du bassin de Borne au Mekom ont bénéficié d’un milliard de dollars en terme de financement des forêts, pendent ce temps, les pays du bassin du Congo n’ont perçu que 40 millions de dollars.
Grâce aux travaux de ce jour , présidé par Enow Peter A., président du Conseil d’Administration de l’Observatoire National sur les Changements Climatiques, les participants se sont accordés sur un fait, tout mettre en oeuvre pour faire du Carbone Camerounais une source de revenu.
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