Journée mondiale de la drépanocytose

Journée mondiale de la drépanocytose

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Journée mondiale de la drépanocytose

Le monde célèbre chaque année, tous les 19 juin la journée mondiale de la drépanocytose . Au Cameroun, pour l’occasion, c’est le Centre Pasteur de Yaoundé qui a organisé une conférence de presse, placée sous la coordination du Dr Etoundi, en présence des docteurs, Adélaïde KOUINCHE , médecin biologiste ; WAMBA, pédiatre et les acteurs de société civile, tous aquis pour la cause de la drépanocytose .

La 69ème édition des mercredis de pasteur a servi d’alibi à la direction du Centre Pasteur du Cameroun , pour organiser cette conférence de presse dédiée à la Journée Mondiale de la drépanocytose sous la coordination du Directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au ministère de la Santé Publique. Tout commence par le témoignage émouvant d’un parent d’enfant drepanocytaire sous le quotidien douloureux , ajouter au stigmatisation que vivent les drépanocytaires ainsi que leur famille.

Le Dr Suzanne BELINDA , médecin biologiste va entretenir les participants sur les leçons apprises de l’expérience pilote de dépistage néonatal conduit entre 2015 et 2020 dans 8 formations sanitaires des villes de Yaoundé et de Douala . Puis suivra le Dr Guillaume WAMBA, médecin -Pédiatre qui a exposé sur les avancées en 15 ans de plaidoyer dans le cadre de la lutte contre la drépanocytose au Cameroun.

Au cours des échanges, le constat est clair, les participants militent pour un renforcement des pouvoirs publics dans la lutte contre la drépanocytose , dont l’incidence au Cameroun est de 500 à 1 000 naissances d’enfants drépanocytaires pour 1 000 naissances vivants , des estimations réalisées en 2021 selon le Dr Suzanne BELINDA.

Ces travaux ont permis de poser les bases de l’élaboration d’une stratégie nationale pour lutter contre la drépanocytose au Cameroun.

Réaction :

Adélaïde KOUINCHE, médecin biologiste  » nous sommes en 2024, il y a des avancées très notables . Par exemple dans le sud, nous avons des avancées de diagnostic , dans le traitement. Il y a des personnes qui refusent le diagnostic et c’est en ce moment là , quand l’enfant fait des symptômes qu’on réagisse alors qu’on aurait pû éviter d’autres symptômes si cette personne avait accepté son statut au depart ».

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